Rapport de la SCHL sur le marché locatif La crise du logement s’aggrave partout au Canada

Selon le Rapport sur le marché locatif publié ce mercredi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), cette dégradation du portrait a eu lieu alors que l’offre de nouveaux logements s’est pourtant accrue, « mais pas assez fortement pour suivre la demande sur le marché locatif », peut-on lire.

Au Québec, les taux d’inoccupation n’ont jamais été aussi bas depuis 2003, souligne Francis Cortellino, économiste à la SCHL. « La grande différence », toutefois, par rapport à la crise du logement du début des années 2000, c’est que les régions du Québec, les villes de petite et moyenne tailles, sont proportionnellement plus touchées que les grandes villes.

« La rareté du logement est à l’échelle du territoire, ce qui entraîne des hausses de loyer records, résume l’économiste. Disons que c’est plus “homogène” maintenant. »

Sommet à Trois-Rivières

Aucune des grandes villes canadiennes analysées dans le rapport de la SCHL ne présentait en 2023 un marché en équilibre, qui ne favorise ni les propriétaires ni les locataires, et dont le taux d’inoccupation devrait être entre 3 et 4 %. Une dizaine de villes se trouvent même sous le taux de 1 %. Les villes québécoises sont particulièrement touchées, alors que Trois-Rivières (0,4 %), Drummondville (0,5 %) et Québec (0,9 %) se retrouvent dans cette situation.

À Montréal, le taux d’inoccupation est passé de 2 % à 1,5 % en un an. Il a rejoint en 2023 la moyenne canadienne.

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